Elles sont les nouveaux visages de la rentrée série de la saison 2018/2019.
Femmes de séries vous les présente et teste leur potentiel de façon tout à fait subjective.
NB : N’ayant pas pu voir Homecoming, nous ne sommes pas en mesure de juger de l’intérêt du personnage de Julia Robert dans la nouvelle série d’Amazon.
Personnage : Michaela Stone (Melissa Roxburgh)
Série : Manifest
Qui est-elle : Avec son frère et son neveu, elle fait partie des membres du vol 828 qui disparaît des écrans radar pendant… 5 ans. Sauf que pour eux tous, seules quelques heures se sont écoulées. Entre temps, son fiancé s’est marié à sa meilleure amie, sa mère est morte, son job de flic bat de l’aile. Qui plus est, elle est suivie par la NSA et elle entend des voix qui l’aident à sauver des gens !
Potentiel : 89 % – On aimerait bien l’aimer, mais non, ça ne fonctionne pas ! Michaela est en fait grandement pénible et peu aidée par l’interprétation minimaliste de son actrice. Dommage, c’est pourtant l’héroïne principale.
Personnage : Guinevere Beck dite Beck (Elizabeth Lail)
Série : YOU
Qui est-elle : Etudiante et aspirant écrivain victime le plus souvent du syndrome de la page blanche, Beck est l’objet de l’affection de Joe, un jeune libraire qui va s’insinuer dans sa vie pour en connaître les moindres aspects.
Potentiel : 33 % – A la base, le personnage n’est pas très intéressant parce qu’elle est la victime et que ce que l’on nous montre d’elle n’est pas spécialement flatteur. Mais nous avons une petite théorie sur Beck. Et si c’était elle, la véritable stalkeuse ? En fait, on l’espère vivement parce que ce n’est pas possible d’être aussi idiote !!
Personnage : Helen Sharpe (Freema Agyeman)
Série : New Amsterdam
Qui est-elle : La meilleure oncologue de l’hôpital en est aussi et surtout la vitrine médiatique. Elle multiplie les apparitions dans les médias, se déplacent aux 4 coins des USA, soit-disant pour le bénéfice de New Amsterdam. En vérité, Helen n’arrive plus à supporter nerveusement les cas de ses patients.
Potentiel : 44 % – La série est toute entière tournée vers son héros principal, il n’est donc pas facile pour les autres personnage de véritablement exister. Il est à espérer que les scénaristes donnent plus de matière à Agyeman qui est une excellente actrice.
Personnage : Doctor Who (Jodie Whittaker)
Série : Doctor Who
Qui est-elle : Entité alien qui voyage à travers le temps, le Docteur est pour la toute première fois réincarné dans le corps d’une femme ce dont il est le premier étonné ! Rupture de la tradition aussi du côté du compagnon puisqu’il y en a cette fois 3 !
Potentiel : 99 % – Bien sûr, il va falloir s’imposer mais Jodie Whittaker fait déjà parfaitement le boulot au bout de 4 épisodes en incarnant un Docteur drôle et virevoltante.
Personnage : Maggie Bell (Missy Peregrym)
Série : FBI
Qui est-elle : Agent du FBI ultra douée, hantée par une tragédie personnelle, Maggie est issue d’une famille dont les membres sont tous dans les forces de l’ordre. Passionnée par son métier, elle fait équipe avec Omar Adom Zidan.
Potentiel : 5 % – C’est la cata dès le pilote ! Cliché de la fed hyper sûre d’elle, super bad-ass mais complètement vide ! Vous nous direz comment ça évolue, nous, on n’a pas le courage.
Personnage : Juliet Higgins (Perdita Weeks)
Série : Magnum PI
Qui est-elle : Après Battlestar Galactica et Elementary, c’est au tour du reboot de Magnum de changer le sexe d’un personnage charnière. Exit le vieux moustachu Higgins, bienvenue à la blonde adepte du yoga avec ses deux dobermans qui adorent mordiller les mollets du détective privé. Ancienne agent du MI6, elle veille sur la propriété de l’écrivain où Magnum vit aussi.
Potentiel : 65 % – Sauf surprise, on voit bien ce que ce changement de sexe augure pour le personnage : sidekick bad-ass, love interest contrariée du héros, soutien de poids.
Personnage : Hope Mikaelson (Danielle Rose Russell)
Série : Legacies
Qui est-elle : Fille du vampire original Klaus et de la loup-garou Hayley, Hope, 18 ans est unique en son genre. Sous la protection d’Alaric devenu une sorte de Dumbledore/Xavier, à la tête d’une école pleine de vampires et autres lycans, la jeune fille tente de faire le bien. mais il ne faut pas trop l’énerver non plus !
Potentiel : 90 % – Ce qui est sûr c’est que la série a toute les chances de plaire à son public cible à mi-chemin entre Harry Potter et Vampire Diaries. Avec son background et son héritage, Hope risque bien d’être la nouvelle reine de la CW. Et ça c’est sans compter sur l’un des jumelles psychotiques d’Alaric !
Personnage : Murphy Brown (Candace Bergen)
Série : Murphy Brown
Qui est-elle : Ancienne journaliste de télévision qui avait sa propre émission dans les années 90, Murphy Brown décide de sortir de sa retraite face aux conséquences de l’élection du président orange sur l’Amérique. Avec ses collègues et ami.e.s, elle accepte de reprendre l’antenne même si elle devient la concurrente directe de son propre fils !
Potentiel : 98% – C’est le retour d’une des héroïnes les plus bad-ass de la TV US des années 90, pourtant jamais diffusée en France sauf le pilote lors d’une soirée spéciale sur Série Club. Murphy Brown a tout connu (l’alcoolisme, le cancer…). ce n’est donc pas Trump qui va lui faire peur ! She’s back !
Personnage : Maggie Bloom (Allison Miller)
Série : A Million Little Things
Qui est-elle : Atteinte d’un cancer dont elle tait le retour, Maggie, psychologue croise le chemin de Gary, lui-même en rémission alors qu’il vient de perdre d’un de ses meilleurs amis. Un suicide que personne n’arrive vraiment à expliquer entre mensonge et culpabilité. Adoptée par les épouses des autres garçons du groupe, Maggie observe en silence.
Potentiel : 75 % – Si la série est avant tout basée sur le ressenti de mâles de quarante ans en pleine tourmente, Maggie gravite comme les autres femmes de la série avec bienveillance. des surprises nous attendent sûrement.
Personnage : Kayla Sherman (Danielle Campbell)
Série : Tell me a Story
Qui est-elle : Dans cette transposition des contes les plus sombres dans le New York de l’année 2018, Kayla est le Petit Chaperon rouge bien que dès le départ elle refuse de porter le manteau rouge que lui propose sa grand-mère très rock’n Roll. Débarquée de Californie avec son père après le décès de sa mère, Kayla fait les 400 coups.
Potentiel : 36 % – Il va nous falloir beaucoup plus que le très joli minois de Danielle Campbell pour nous intéresser à Kayla qui est pour l’instant assez clichée.
Personnage : Angie D’Amato (Leighton Meester)
Série : Single Parents
Qui est-elle : Mère célibataire, elle fait partie d’un groupe de parents célibataires qui s’entraident autant qu’ils le peuvent. Leur croisade : ce nouveau papa qui a absolument tout donné à sa fille depuis le départ de sa femme.
Potentiel : 25 % – On ne va pas vous mentir : pendant 5 bonnes minutes, on a cru que Leighton Meester était en fait Minka Kelly ! Il faut dire que Single Parents est typiquement une comédie chorale où tout le monde est sur le même pied d’égalité. Du coup, il va falloir attendre de voir si elle se détache du groupe.
Personnage : Olivia Baker (Samantha Logan)
Série : All American
Qui est-elle : Fille du coach du Beverly High School, Olivia est (en apparence) la gentille fille de riches qui a un crush pour le nouveau venu. Sauf qu’il lui manque une information de taille sur ce jeune garçon qui finit par vivre avec elle et sa famille. Ancienne addict, déjà passée par la case rehab, Olivia est une chouette fille qui vit en marge des soirées et des amitiés entre riches.
Potentiel : 65 % – En l’état, Olivia est déjà très intéressante avec ses zones d’ombre qui sont sous contrôle mais on sent bien que quand elle « saura », elle repartira dans ses addictions avec très probablement une storyline hyper clichée.
Personnage : Mel Vera (Melonie Diaz), Maggie Vera (Sarah Jeffery), Macy Vaughn (Madeleine Mantock)
Série : Charmed
Qui sont-elles : Les Halliwell 2.0 ! Comme celles des années 90, les héroïnes sont soeurs, enfin demi-soeurs puisque Macy débarque dans leur vie suite à la mort de leur mère qui chemin faisant, les a liées via le Pouvoir des Trois. Ces trois-là sont optimiséés (presque trop) pour coller à l’année 2018 : elles sont métissées, lesbienne, anti-trump, pro #Metoo. Ce qui est très bien. Sauf que les scénaristes y mettent trop de bonne conscience.
Potentiel : 70 % – Y-a-t-il vraiment quelque chose de neuf à nous apporter ? En tout cas, la diversité des caractères aidera peut-être la série à trouver son rythme