Après 7 saisons de bons et loyaux services, les agents du SHIELD de ABC ont fini par rendre leurs badges.
Sous la houlette du charismatique Phil Coulson, l’équipe a su joliment évoluer au fil de ces sept années riches en aventures à travers l’espace et le temps.
Petit hommage et adieu aux 4 héroïnes incontournables et 2 mentions spéciales de cette très honorable production qui finit sur un très bon cru.
DAISY « Skye » JOHNSON
(Chloé Bennet)
Elle en a fait du chemin la petite geek informatique qui fomentait ses piratages à l’arrière de son van ! A cette époque, cette orpheline se fait appeler Skye (ignorant son véritable nom) et pirate tout ce qui peut l’être pour le compte de Rising Tide. Ce qui attire l’attention de Coulson qui a bien besoin d’un génie de l’informatique dans son équipe.
D’abord récalcitrante, Skye va peu à peu se faire à l’esprit SHIELD surtout que celui-ci lui permet de faire la lumière sur son obscur passé. Elle découvre donc que son vrai nom est Daisy Johnson et qu’elle est la fille d’un humain et d’une Inhumaine.
Comme sa mère avant elle, Daisy va se voir conférer des pouvoirs grâce à la brume tératogène. Surnommée la destructrice des mondes, elle devient Quake et émet des vibrations considérables.
Sous sa houlette, est crée la première équipe composée d’Inhumains. Séparée un temps de ses amis, elle finit par les rejoindre de nouveau. Elle sauve plusieurs fois le monde mais son pouvoir est très puissant et peut devenir incontrôlable.
A la mort de Coulson, c’est elle qui endosse le rôle de chef d’une équipe traumatisée avant d’en laisser les rênes à Mac.
A force de voyager dans le temps et dans l’espace, et après de mauvaises expériences romantiques, Daisy finit dans les bras de Daniel Souza, ancien collègue de Peggy Carter., tout droit sorti des années 60. Un gentleman comme on en fait plus ! Après la fin de l’équipe du SHIELD, tous deux continuent leurs missions à bord d’un vaisseau.
Je suis consciente que les dés sont déjà jetés en ce qui concerne Coulson, et je pense toujours que nous avons besoin de lui, mais je reconnais que j’ai laissé mes émotions prendre le dessus. Je pensais que Coulson était la seule personne à pouvoir nous maintenir sur la même longueur d’onde. Tu vas dire que c’est la preuve que je ne suis pas celle qui aurait dû le remplacer pour diriger l’équipe. Et bien, je suis d’accord. La vérité, c’est que je n’arrive pas à nous garder soudés
JEMMA SIMMONS
(Elisabeth Henstridge)
Au début de la série, Jemma est indissociable de son binôme de laboratoire, Leopold Fitz à tel point qu’on les appelle l’un comme l’autre Fitz-Simmons comme s’il s’agissait d’une seule et même personne.
Mais au fur et à mesure des saisons, non seulement le duo, devenant couple, va quitter de plus en plus son labo pour le terrain mais va aussi évoluer vers deux personnages bien distincts ce qui va permettre au personnage de Jemma de s’émanciper.
Si vous cherchez la grosse tête du groupe, c’est elle (comme Fitz) ! A la fois médecin et biochimiste de génie, son extrême intelligence côtoie une certaine candeur, une dichotomie qu’elle ne perdra jamais vraiment malgré les épreuves qui l’attendent au fur et à mesure des saisons.
Sous couverture, kidnappée, séparée de l’homme de sa vie à travers l’espace et le temps avec une puce dans la tête lui faisant tout oublier de lui, face à face avec son petit fils… Que d’émotions pour la jeune femme qui ne perdra jamais le cap avec notamment le soutien de Daisy qui la considère comme une soeur.
Après avoir récupéré Fitz et accouché d’une fille, Jemma vit paisiblement avec sa famille.
Tu n’as pas besoin d’avancer à grands pas. Ce qui compte, c’est d’avancer dans la bonne direction
MELINDA MAY
(Ming Na Wen)
Disons-le tout net, Melinda May n’est pas connu pour sa grande conversation ! Ce qu’elle sait faire de mieux, c’est se battre et piloter les avions du SHIELD ! Ce n’est pas pour rien qu’elle est surnommée « La Cavalerie ».
Avant de devenir le bras droit de Coulson à la demande de Nick Fury, May s’était retirée à la suite d’un incident sur le terrain qui ne cessera de la hanter des années durant. Divorcée d’un psychiatre, elle va trouver une nouvelle famille dans l’équipe du SHIELD en se rapprochant peu à peu de ses membres : elle va notamment entraîner Daisy à se battre et nouer une relation avec Coulson qu’elle va accompagner jusqu’à la mort (la vraie cette fois).
Ironie du sort c’est la moins expansive de toutes qui va se retrouver dans la dernière saison avec le pouvoir de l’empathie qui va lui faire ressentir les sentiments de autres. L’équipe du SHIELD dissoute, elle choisit de transmettre son savoir aux jeunes générations.
Quand quelqu’un s’introduit chez moi, je ne l’invite en général pas à rester. Mais c’est peut-être juste moi !
ELENA « Yoyo » RODRIGUEZ
(Natalia Cordova-Buckley)
Comme pour Daisy, c’est la tératogénèse qui a permis à Elena, citoyenne colombienne lambda d’obtenir ce pouvoir bien pratique de rapidité digne de The Flash. Elle s’en sert d’abord pour lutter contre le crime organisé dans son pays avant de trouver des intérêts communs avec le SHIELD et d’en devenir agent.
Tombée sous le charme de Mac, elle lui sauvera la vie et perdra ses deux bras en tentant d’empêcher la destruction de la terre. Traumatisée, dépressive, elle assumera finalement son handicap en acceptant les prothèses fabriquées par Jemma.
Séparée puis finalement réconciliée avec Mac, ils continueront leurs missions pour le SHIELD après la fin de l’équipe initiale.
J’ai fais des choix difficiles par le passé. Le fait qu’ils soient justes n’empêche pas de faire croire qu’ils sont mauvais
MENTIONS SPECIALES
BARBARA « Bobbi » MORSE
(Adrianne Palicki)
Un temps, ABC avait pensé offrir à Bobbi sa propre série tant le personnage, présent dans seulement 31 épisodes avait du potentiel. Malheureusement, la série ne verra jamais le jour (encore qu’à Hollywood, les vieilles idées en redeviennent de nouvelles !) et l’actrice trouvera un autre rôle dans The Orville (qui vient d’être annulée).
A la différence des autres héroïnes de la série, Bobbi existe dans les comics Marvel, elle est Oiseau Moqueur (Mockingbird), une super héroïne et une agente du SHIELD.
Dans la série, point de super pouvoirs mais des capacités de combats équivalentes à celles de Melinda May. Elle apparaît d’abord comme un agent dissident, aux intérêts divergeant à ceux de l’équipe de Coulson. Spécialiste de l’infiltration, elle retrouve son ex mari Hunter au cours d’une mission. Malgré leur antagonisme, ces deux-là n’en ont pas terminé et s’aiment à leur façon destructurée.
Ses relations avec l’équipe de Coulson s’étant pacifié, elle s’allie à eux pour combattre Hydra.
Afin de ne rien révéler sur l’existence du SHIELD, Bobbi et Hunter décident de disparaitre lors d’une mission en Russie.
C’est à partir de là qu’aurait du commencer la série dérivée qui n’a malheureusement pas vu le jour.
On ne peut pas faire comme si rien n’avait changé. Regardez autour de vous. Presque tous nos amis sont morts ou passés à l’ennemi. Ce n’est pas le moment d’abandonner le navire. Alors on contre-attaque et on le reprend
A.I.D.A
(Mallory Jansen)
Ce n’est pas la première fois que nous vous parlons de ce personnage puisque Aida faisait partie de nos coups de cœur de la saison 2016-2017.
Il faut dire que la création de ce savant fou de Radcliff à partir d’une femme qu’il a aimé était aussi fascinante que touchante. Aida n’est pas un prénom mais un acronyme qui signifie Assistance Intelligente Digitale et Artificielle.
Pour vivre heureux (et parce que ce genre d’android est interdit), le créateur et sa créature ont vécu caché jusqu’à ce qu’elle sorte de sa tanière pour aider les agents du SHIELD puis leur filer une sacrée migraine en les enfermant dans une réalité où Hydra a gagné !
Lorsque Aida découvre le pouvoir du Darkhold, un livre magique, elle se l’approprie pour devenir plus puissante, plus dangereuse mais surtout plus humaine ce qui est sa finalité.
Finalement elle ne cherche qu’à être aimée de l’homme qu’elle aime. Une histoire vieille comme le monde !
N’utilisez jamais ce nom ici. « Aida » est un acronyme, dont l’un des « A » est l’initial d’« artificielle ». Savez-vous à quel point c’est dégradant d’être entreposée dans un placard, d’être utilisée, d’être traitée comme un objet ? Et bien, je ne suis pas votre jouet. En tout cas, je ne le suis plus