Interprétée par Tamsin Greig
Hollywood, le rêve américain, Beverly Lincoln en est vite revenue ! Cette scénariste anglaise s’installe à Los Angeles avec son mari et binôme Sean (Stephan Mangan) après que leur série Lyman Boys ait été achetée par un studio américain. A charge pour eux d’en faire une version américaine. Alors que Sean est ébloui, Beverly se rend très vite compte que le système les écrase doucement mais sûrement.
C’est en premier lieu le travail qui en pâtit puisqu’on leur met dans les pattes l’ancienne gloire de Friends, Matt LeBlanc devenu complètement has been et que l’on transforme leur show en une vaste blague. Un peu froide et distante, Beverly n’a pas la langue dans sa poche et tente à sa façon de contrer les changements qui ont lieu dans sa vie. A défaut d’y arriver, elle fait du sarcasme son crédo.
Pour cette anglaise pur jus qui regrette le froid humide de Londres, Hollywood c’est l’angoisse. Le superficiel, le profit, le mensonge, les magouilles, les sourires de façade, c’est tout ce qu’elle déteste. Beverly est authentique et complètement dévouée à Sean avec lequel elle entretient un parfait partenariat à la fois dans l’écriture et dans le mariage.
Il est son âme-sœur. Jusqu’à leur arrivée sur le sol américain, ils partageaient une même vision de la vie, les mêmes valeurs, le même humour. Mais il s’adapte bien mieux qu’elle, devenant ami avec LeBlanc, adoptant un style très américain. Non seulement elle ne le reconnaît plus mais elle le soupçonne à raison de coucher avec une des actrices de la série.
Beverly va à son tour réagir et se venger en se compromettant avec son acteur principal tout en le regrettant terriblement, puis en sortant avec le très séduisant frère de la nouvelle copine de Sean. A l’image du scénario volant du générique qui se fait déchiqueter par une balle de révolver, Beverly perd ses repères. Son petit monde est bouleversé.
En vérité, Beverly est terriblement seule mais trouve en Carol Rance (Kathleen Rose Perkins), la responsable de la série auprès du studio, une confidente. Complètement à l’opposé l’une de l’autre, les deux femmes vont pourtant trouver des terrains communs et forger une solitude amitié en regard de ce qui est possible à Hollywood. Outre les rendez-vous professionnels, elles se retrouvent systématiquement lors de promenades sur les hauteurs de Los Angeles ou devant un verre de vin et un joint dans la cuisine de Beverly pour parler le plus souvent des hommes de leur vie, Carol ayant en la matière des goûts plus que douteux.
Beverly est un esprit indépendant qui n’a sans doute jamais eu beaucoup de copines. Aussi ne comprend-t-elle pas les vrais sentiments d’amitié que Carol lui voue et la peine qu’elle lui fait en voulant partir sans se retourner.
Cette très bonne professionnelle jette sur l’Amérique un regard condescendant mu par un choc culturel d’importance et le fait qu’elle ne trouvera jamais vraiment sa place. Si bien que quand l’aventure américaine prendra fin et que sa relation avec Sean sera à nouveau au beau fixe, elle militera avec force pour un retour en Grande-Bretagne. Sera-ce pour autant le retour du vrai bonheur ? Pas forcément. On soupçonne Beverly d’aimer plus que prévu ces maudits yankees qui ne le lui rendent pas vraiment !
Drôle, caustique et irrésistible, Tamsin Greig est une des très bonnes raisons de regarder Episodes. Parfaitement porté par le texte, son personnage est une empêcheuse de tourner en rond qui dynamite le trio de héros et offre à la série ses meilleures scènes.
Voir le personnage de Carol Rance
Let me just say this. If you get back together with Merc Lapidus, I will every shred of respect I have for you
But I slept with two people only once. You were with one person twice. So, in a fact, apples to apples, I think we’re even
Positive side? No, just once, please, do not try and find a positive side! Because even if you can, which I very much doubt, my negative is so much, much bigger than your positive. My negative openly mocks your positive. My negative slaps your positive around. My negative grabs your positive, bends it over the sofa, and buggers it from behind!
Open the motherfucking, bloody bastard, pain in the arse, dick cheese stinking: dirty, shitty, wanking, fucking; bloody fucking, bastard fucking, stupid cunt of a fucking gate!
I know about you and the girl with the gravity-defying breasts