Interprétée par Emily Bett Rickards
ATTENTION SPOILERS SUR LES 6 SAISONS
La IT Girl de Queen Consolidated ne pensait sûrement pas devenir un jour la femme dans l’ombre du super héros Green Arrow. Place ô combien importante mais fort compliquée à gérer entre danger imminent quotidien et sentiments contrastés.
Pour autant ce n’est pas auprès d’Oliver Queen (Stephen Amell) qu’elle se rend d’abord indispensable, ce qui ne saura tarder. La pétillante, rigolote et maladroite blondinette devient un atout précieux pour son patron direct, Walter Steele (Colin Salmon), le mari de Moira et beau-père d’Oliver qui est à la tête de la société. C’est vers elle qu’il se tourne pour trouver des réponses aux secrets de sa femme. Il a évidemment tablé sur la bonne personne.
Car Felicity est un crack dans sa branche, la seule femme au monde à pouvoir hacker tout un système à partir d’une tablette Surface (hum hum) ! Elle est en plus terriblement loyale envers cet homme qu’elle admire. Et puis surtout qui suspecterait parmi les ennemis du groupe une petite blonde à lunettes gaffeuse d’être un génie de l’informatique et de débusquer les secrets les plus enfouis ? Personne.
Oliver Queen le comprend également très rapidement et se tourne vers elle pour des missions peu orthodoxes. Felicity ne pose pas énormément de questions (au début) mais n’est pas dupe et se doute que ce que lui demande ce beau millionnaire n’a rien de très catholique. A force de lui rendre service, Oliver va lui faire assez confiance pour lui révéler son identité secrète.
Sa relation avec Oliver et son implication dans le groupe qu’il forme avec son homme de main John Diggle (David Ramsey) sont les clés de l’évolution de ce personnage délicieux et même parfois un peu grave. Dès le départ, les scénaristes joueront beaucoup sur la fascination qu’Oliver exerce sur Felicity. Il est beau, sexy et la jeune femme ne peut s’empêcher de faire gaffes sur gaffes (voir le coin des quotes plus bas), des allusions ouvertement sexuelles mais tellement décalées et drôles qu’elles ne prêtent qu’à rire. Sauf qu’au fur et à mesure des épisodes, ce que l’on prenait pour un simple béguin apparaît comme de véritables sentiments amoureux de la part de Felicity et d’Oliver.
Lorsqu’elle découvre que pendant leur voyage en Russie, il a couché avec la nouvelle directrice de la société, elle est jalouse et très déçue de ce mauvais choix. Elle n’en est clairement pas à croire réellement que quelque chose pourrait se passer entre eux 5ELLE DEVRAIT POURTANT §° mais elle a assez d’influence sur Oliver pour lui faire comprendre que ses sentiments comptent. Chose dont il est parfaitement au courant et qui créé entre eux une tension très réussie.
Felicity est donc devenue en très peu de temps un atout de choc dans la croisade du super héros et une sorte de conscience pour lui. Avant tout cantonnée à son ordinateur, elle va finir par aller sur le terrain et servir d’intermédiaire entre la police et le justicier. Sous couvert d’être son assistante (qui ne fera pas son café précise-t-elle) au sein de Queen Consolidated, sa marge de manœuvre est énorme.
Et comme « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités », Felicity Smoak mûrit vite. Elle n’a plus rien de l’ingénue du service informatique. Il n’y a plus de place pour son insécurité. Il lui faut la dépasser. Désormais, elle prend des décisions qui sont à même de sauver des vies, elle donne son avis au risque que celui-ci ne plaise pas, elle défie Oliver, Diggle et même Moira (c’est elle qui va découvrir le secret autour de la paternité de Théa) et sait tout autant rester à sa place quand le besoin s’en fait sentir. Felicity est vive, intelligente et surtout polyvalente, autant de qualités qui en font la parfaite Watchtower à l’instar d’une Chloé Sullivan dans Smallville.
Dans la saison 2, la jeune femme va tout de même plus d’une fois s’interroger sur sa place au sein du goupe, surtout avec l’arrivée de Sara Lance (Caity Lotz) alias Black Canary. Felicity est désarçonnée par cette belle fille douée dans tout ce qu’elle fait. Elle ne peut s’empêcher de ressentir de la jalousie qu’il s’agisse de la relation de cette dernière avec Oliver ou de l’atout de chic et de choc qu’elle représente. A quoi sert-elle donc maintenant qu’ils ont une autre fille intelligente dans la place ?
Mais elle va dépasser ses inquiétudes et même devenir plutôt copine avec Sara. Même se prendre une balle au cours d’un assaut va lui faire plaisir et la rapprocher un peu plus des super-héros qu’elle côtoie.
Continuant à s’interroger sur ses sentiments pour son boss, Felicity va tomber sous le charme de Barry Allen, le futur Flash qui va faire une apparition… éclaire à Starling City et demeurer à ses côtés quand il va tomber dans le coma.
La saison 3 offre une vision de Felicity plus moderne et plus libérée. Oliver ne veut pas concrétiser les choses par peur qu’elle ne devienne un dommage collatéral ? Qu’à cela ne tienne, elle entame une relation de travail et bien plus avec affinités avec un autre beau milliardaire/super-héros, Ray Palmer avec lequel elle partage en plus la passion de la technologie.
Mais l’ombre d’Oliver plane sur le couple et la décision de ce dernier d’accepter la proposition de Ra’s Al Ghul va tout précipiter pour le meilleur de leur histoire d’amour mais pour le pire des happy end possible : le couple s’en allant dans le soleil couchant.
Le couple qu’elle forme avec Oliver trouvera finalement son rythme de croisière après bien des vicissitudes jusqu’à devenir tellement sérieux qu’il se marieront en même temps que Barry et Iris de The Flash.
Il faut dire qu’Oliver a besoin plus que jamais de stabilité ayant désormais en charge la ville (il est maire) et surtout… son fils, William. Avec sa bosse des maths, la jeune femme va devenir une parfaite mère de substitution pour ce garçon timide et gentil qui ne comprend pas très bien son père. Elle l’écoute, l’entoure et le comprend.
En parallèle de ses activités, Felicity décide de créer sa propre entreprise de micro-technologie avec Curtis. Il faut dire qu’avoir été à la tête de Palmer Tech lui a appris quelques petites choses sur l’entreprenariat.
Véritable découverte de Arrow, la canadienne Emily Bett Rickards (22 ans !) a su se fondre dans le personnage et la rendre parfaitement irrésistible. Qui aujourd’hui n’aime pas Felicity Smoak, caution morale et humoristique d’un super héros en devenir ? Ben voilà, personne !
Voir les personnages de Sara Lance et de Moira Queen
Le coin des quotes
« It feels really good having you inside me. And by you I mean your voice, and by me I mean my ear. I’m gonna stop talking. Right now
Uh oh. You got angry face
I don’t even know why I’m crying. I didn’t even like Moira. Terrible thing to say about someone after they just died. In my defense, she was not nice. She was diabolical. Not a word you often hear at someone’s funeral
This isn’t about them being together. This is about me, K? Sara can analyze blood, she can kick ass, she can do anything. And the one I’m supposed to be good at I’m failing at miserably. Why do you even need me now that you have her?
What happens in Russia stays in Russia. Even when it makes no sense whatsoever