Ca ne nous arrive pas souvent de ne pas savoir sur quel pied danser (ah, ah, humour) avec une héroïne et sa série !
Mais voilà déjà deux saisons de Zoey’s Extraordinary Playlist qui s’achèvent et nous n’aimons toujours pas Zoey alors qu’elle fait vraiment tout pour que ce soit le cas. Et non, cela n’a rien à voir avec le fait que nous détestons le rose et qu’elle s’habille quasi exclusivement avec cette couleur !
Singing in the… pain
Mais on récapitule pour ceux qui n’ont pas suivi la série : Zoey, codeuse émérite, employée d’une start up 2.0 à San Francisco a une vie relativement normale jusqu’au jour où les sentiments de ses proches se révèlent à elle à travers des chansons chorégraphiées qu’ils lui chantent et qu’elle est la seule à entendre. Un « don » qui ressemble au final plus à une malédiction puisqu’elle est non seulement assaillie par les émotions des autres, qu’elle doit les aider sans trahir son secret et qu’elle a un avantage dans toutes ses relations y compris sentimentales : elle sait ce que pense l’autre.
A côté de cela, un drame se joue puisque son père est atteint d’une maladie dégénérative qui lui fait perdre la parole et éventuellement la vie. Un drame d’autant plus injuste que Zoey vient d’une famille super aimante, avec des parents amoureux comme au premier jour et un frère aîné plein d’attentions sur le point devenir père.
Vous le voyez, il n’y a AUCUNE raison valable de ne pas accrocher avec cette petite boule d’énergie pétillante qui a aussi un super meilleur ami (forcément amoureux d’elle), des collègues bizarres mais drôles, une patronne mentor stricte mais avec du coeur, un voisin gay et transformiste plein de bon sens et un love interest sexy en diable.
Somebody save her
Et puisqu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, Zoey va s’attacher à sauver son monde non sans se prendre les pied dans le tapis. Et c’est normal ! Comment accepter de perdre son père à même pas 30 ans ? Comment réussir ses relations amoureuses quand tu sais tout de l’autre mais qu’il ne sait rien de toi. Et même quand elle partage son secret, le problème reste le même.
Zoey est donc une usine à problèmes qui donnerait la migraine à Freud en personne. Et même si elle a toutes les circonstances atténuantes du monde, il n’en demeure pas moins qu’elle fait toujours l’inverse de ce qu’il faudrait quand il s’agit de sa propre vie comme passer d’un mec formidable à un autre mec formidable sans l’aimer vraiment, ne pas soutenir son collègue sur une question raciale, traîner avec le voisin sexy (oui, tout le monde est sexy dans cette série) en sachant très bien qu’elle lui tourne la tête…
En seulement deux saisons, la vie sentimentale de Zoey, c’est Un Jour sans fin ! Encore et toujours les mêmes problématiques et erreurs de parcours. Donc non, nous n’aimons pas Zoey, nous n’arrivons même pas à nous attacher à elle alors que c’est le cas avec tous les autres personnages de la série.
L’actrice n’est pas en cause, Jane Levy est absolument parfaite. Et on doit vous avouer aussi que même si c’est le principe de la série, ces 4, 5 numéros chantés par épisode deviennent à la longue vraiment pénibles !
What’s wrong with us ? Ne répondez pas, c’est une question rhétorique 🙂