Interprétée par Tatiana Maslany
SPOILERS SUR LA SERIE
Helena ou l’illustration même des ravages d’un mauvais placement en « foyer d’accueil » ! Née du même utérus de mère porteuse que sa jumelle Sarah, Helena ne va pas bénéficier du même départ dans la vie. Découvrir que l’on est un clone n’est pas des plus évidents mais si en plus, on se fait monter le bourrichon par des extrémistes religieux qui vous transforment en tueuse à gage, vous manipulent, vous traitent comme un animal tout en vous disant que vous êtes l’origine de tout, il y a de quoi devenir sociopathe. Ce que cette pauvre Helena est sans l’ombre d’un doute !
Alors que Sarah atterrit chez Siobhan en Angleterre, Helena est confiée à un couvent ukrainien et aux mauvais soins de Tomas, un fondamentaliste qui connaît l’existence de Projet LEDA, le courant à l’origine de la création des clones et en est le principal ennemi. Il n’est pas difficile de deviner qu’Helena a été élevée dans la haine de ses autres doubles, maltraitée dans l’enfance, mal nourrie, conditionnée dans tous les aspects de sa vie.
Arrivée à l’âge adulte, elle se considère en mission, traque et tue 4 clones à travers l’Europe avant d’arriver en Amérique du Nord en suivant sa dernière victime, Katja et de faire la connaissance de Sarah Manning qui se montre bien plus déterminée et résistante que les autres. Avant même de savoir qu’il s’agit de sa sœur jumelle, Helena ressent une connexion spirituelle avec ce double différent à ses yeux. Si bien qu’elle ne va jamais réussir à la tuer comme elle devrait/voudrait le faire.
Persuadée depuis l’enfance d’être le « modèle » original à partir duquel les clones ont été produits, la jeune femme voit ses certitudes vaciller. Qui dit la vérité ? L’homme qu’elle connaît depuis toujours ou cette sœur ? Si elle a une jumelle, c’est qu’elle n’est pas aussi originale que ça !?
Malgré sa dangerosité, Helena apparaît avant tout comme une triste créature, victime de son passé extrémiste qui a crée sa psychose et lui laisse des marques indélébiles sur le corps. En véritable illuminée, elle a pris l’habitude de se scarifier à l’aide d’une lame de rasoir. Une activité dans laquelle elle semble trouver un authentique plaisir et quelques illuminations.
Lorsqu’elle apprend à connaître Sarah, son besoin d’être aimée et de former une famille prend le pas sur sa folie tueuse. Elle montre d’ailleurs un autre aspect de sa personnalité, plus enfantin à la fois dans sa façon de se comporter avec Kira, la fille de Sarah mais aussi dans ses choix « gastronomiques ». Semble-t-il toujours affamée, elle dévore sa Jello avec gourmandise. Probablement enfermée toute son enfance, elle ne connaît rien aux codes sociaux.
En se retournant contre Tomas et en décidant de tuer sa mère porteuse, Helena fait table rase, elle anéantit les figures paternelles et maternelles de son passé, ceux qui ont contribué à faire d’elle ce qu’elle est. Mais chemin faisant, elle se met aussi à dos Sarah qui n’a d’autre choix que de lui tirer dessus.
Il en faudra bien plus pour anéantir cette force de la nature ! Il n’est pas exagéré de dire que la saison 2 sera celle d’Helena et qu’elle va briller par sa capacité à se sortir de TOUTES les situations. Capturée par d’autres fanatiques religieux qui lui prennent ses ovules pour créer une nouvelle race, la jeune femme va tout bonnement s’échapper de cette ferme de l’enfer non sans avoir fait bruler tout ce petit monde et laisser s’échapper sa compagne de cellule.
L’humanité du personnage n’est jamais très loin surtout qu’elle est désespérément en recherche d’amour et d’une vie « normale ». Depuis qu’elle a découvert que Sarah est sa jumelle, elle fait tout pour la protéger allant jusqu’à essayer de tuer Rachel. Pour la première fois de sa vie, elle va être acceptée par une famille bienveillante en faisant très officiellement la connaissance de Cosima et Alison et en retrouvant sa nièce qu’elle adore.
Un repos de courte durée puisqu’elle est échangée par Mrs S et tombe aux mains des Castor et de leur « maman » qui cherchent à percer le mystère des LEDA. Enfermée, délirante, elle « discute » avec un scorpion (!) qui lui permet de s’évader avec Sarah. En plein errance au Mexique, elle tombe amoureuse d’un jeune garagiste, Jessie qu’elle doit rapidement quitter pour retourner à la civilisation.
Après avoir campé chez Félix, elle emménage chez Alison au grand dam de Donnie, pas franchement rassurée par sa nouvelle « belle-soeur ». Mais entre eux, le courant passe au final très bien, Helena trouvant Donnie à son goût et celui-ci s’amusant de ce clone si différent de sa femme. Pour lui, elle va tuer et pour elle, il va retrouver Jessie !
Electron libre qui ne reste jamais très longtemps à la même place, elle va bien devoir faire une pause pour accueillir ses jumeaux. Folle de joie à l’idée de donner la vie, elle s’installe avec Arthur et Donnie dans le garage de… Donnie et Alison !
Personnage OVNI jusque dans son look atypique, attachant et presque adorable par moment, Helena bénéficie comme chacun des personnages interprétés par Tatiana Maslany dans Orphan Black de sa propre playlist musicale afin d’aider l’actrice à mieux cerner sa personnalité. Au programme de cette « jumelle maléfique » du Tom Waits et Antony and the Johnsons.
Voir aussi les personnages de Rachel Duncan, Sarah Manning, Cosima Niehaus et Alison Hendrix
Le coin des quotes
There was a woman in convent like you. You touch her again and I will gut you like a fish
Dirty little copy-cop. Who are you? Not yet, not-Beth
You make me cry, sestra
Come, sestra. People miss us !
I am the Light, I am the Original
I want to see your tail. How is possible ? Did you lie with a beast ?
How was your day, Paul ? Yes, I also had a pleasant day. I went working and shopping
You’re different from the others
Orphan Black’s Tatiana Maslany discusses all her roles-in the same show
Welcome to Random Roles , wherein we talk to actors about the characters who defined their careers. The catch: They don’t know beforehand what roles we’ll ask them to talk about. The actor: BBC …
http://www.avclub.com/article/iorphan-blackis-tatiana-maslany-discusses-all-her–98458
Tatiana Maslany revient sur sa façon différente de jouer tous les clones