Interprétée par Kathleen Rose Perkins
Ne vous fiez pas à son apparence implacable d’executive woman de grand studio hollywoodien ! Carol Rance est en fait un véritable marshmallow. Une fille en or qui est le prototype même de la femme broyée par le système et victime de sa condition. Le pire et le plus drôle c’est qu’elle s’en rend compte mais ne fait rien pour en sortir.
Celle que l’on prend facilement pour une embobineuse superficielle (ça va avec le job !) se révèle en fait bien plus intelligente et compétente que prévue. Un talent qui tient de la malédiction car bien qu’elle soit toujours plus capable que ses patrons, les pontes ne voient pas en elle une dirigeante. Il faut dire qu’elle ne se bat pas plus que ça pour le poste et reste d’une loyauté à toute épreuve à l’égard de Merc Lapidus (John Pankow) dont elle est la maîtresse depuis des années.
L’histoire est affreusement classique : il lui jure de quitter sa femme, elle est très sincèrement amoureuse de lui, continue d’y croire et est continuellement déçue. Carol souffre du complexe du Prince Charmant, persuadée d’avoir trouvé le bon alors que tout lui prouve le contraire.
Si elle se rapproche aussi vite de Beverly Lincoln (Tamsin Greig), la scénariste de la série que sa chaîne produit et diffuse c’est que l’une comme l’autre ne sont pas à leur place dans cette société américaine dont elle est pourtant le pur produit. Elle est sentimentalement paumée même après avoir enfin pris la décision de rompre avec Merc et n’obtient jamais la reconnaissance professionnelle qu’elle mérite.
A l’inverse de ces collègues aseptisés qui les regardent de haut, elle croit en Sean (Stephen Mangan) et Beverly et s’attache à ce couple rafraichissant et si européen. C’est pourquoi elle fait souvent le tampon entre eux et la chaîne et leur offre un certain confort dans le travail. Pas de doute que si on la mettait à la place de Merc et de son successeur Castor (Chris Diamantopoulos), elle ferait de grandes choses et remonterait les audiences d’une chaîne en perte de vitesse.
Mais pour l’heure, elle n’est qu’en représentation, prenant les blâmes pour les erreurs des autres, se pliant à leur bêtise et renouvelant continuellement le même schéma en devenant « l’autre femme » de ses boss, homme comme femme.
Car dans la saison 4, Carol tombe sous le charme d’Helen, la remplaçante de Merc et de Castor qui, après des débuts idylliques, se révèle une parfaite psychopathe ! Encore une histoire d’amour qui tombe à l’eau.
Avenante et pétillante, Carol montre une facette de sa personnalité très attachante lorsqu’elle est en compagnie de Beverly avec laquelle elle a une amitié très franche. C’est sans doute la seule de ses relations qui ne soient pas faussées. C’est complètement nouveau pour elle et salvateur même si elle se rend compte qu’elle tient plus à Beverly que Beverly ne tient à elle.
C’est l’excellente Kathleen Rose Perkins qui endosse depuis 4 saisons ce rôle délicieusement décalé. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette virevoltante blonde qui a bien plus à proposer que prévu. Voilà qui en fait le personnage le plus intéressant, drôle et attachant de cette comédie.
Voir le personnage de Beverly Lincoln
How did this happen? Last week they’re asking me to run the network. And tomorrow, I’m going to be blowing guys just to get a job
For the record, I’ve never blown ANYONE for a job. Oh, wait. When I first started out, I gave a handjob to the Head of Development at Nickelodeon.
He was an ADULT. It’s FOR kids, not RUN BY kids
Don’t get old and if you do don’t have a stroke
First of all, not lying. It’s omitting. There is a huge difference between omitting and lying. That said, I also believe in lying
You wanna hear something really pathetic? I’ve actually become an expert on ocular blindness. I’m online constantly, reading all the latest research, and so far…there is really no hope. But, I just keep dreaming that someday, some doctor somewhere will find a cure, and give that poor woman her sight back so he can fucking leave her