Interprétée par Olivia Munn
ATTENTION SPOILERS SUR L’INTEGRALITE DE LA SERIE
Tout comme Suits, The Newsroom, la nouvelle série d’Aaron Sorkin, qui se passe au cœur d’une rédaction de chaîne de TV, possède un trio féminin plein de panache qui a pourtant subi énormément de critiques négatives lors de la première saison. Celles-ci visaient avant tout les personnages de Maggie et Mac. Sans doute parce qu’elle n’était pas destinée à rester, Sloan Sabbith n’a que peu encaissé les coups;
Cette brillante analyste économique, tout droit sortie de Berkeley et de Duke, est engagée par Mackenzie McHale pour insuffler une touche de sérieux et de glamour dans la version 2.0 de News Night qu’elle produit. Lorsque Sloan lui explique qu’elle peut lui avoir 10 personnes bien plus qualifiées à l’antenne, Mac lui dit que personne d’autre ne parle aussi bien économie en talons. Et force est de constater que c’est vrai !
Elle y parle du marché boursier durant un segment de 5 minutes avant d’être de plus en plus impliquée dans les diverses émissions du soir de la chaîne ACN. Elle en vient même à être choisie par Will pour le remplacer (en co-animation) à la présentation du spécial 10 ans du 11 septembre et sert de consultante lors de la soirée Spécial Election de 2012.
Sloan sait se montrer très polyvalente (elle parle aussi plusieurs langues). C’est basiquement une tronche qui a, au fil des ans, bien plus misé sur sa carrière que sur sa vie sociale. D’ailleurs, ses relations avec les hommes sont compliquées. Soit elle les fait fuir à cause de son intelligence, soit elle choisit des crétins. Voilà qui lui causera bien des soucis maintenant qu’elle a une petite célébrité à gérer.
Le problème est le même avec les femmes, elle n’a pas d’amies, la faute à un caractère particulier. Rien n’est plus énervant pour une autre femme qu’une nana très belle, sarcastique, bizarre et peu liante qui n’hésite pas à se dire brillante. Comme Donna dans Suits, Sloan ne se vante pas, elle constate.
Son intégration dans l’équipe de News Night est une très bonne chose pour cette solitaire à commencer par la confiance que lui témoigne Mac en l’engageant. Les deux femmes se découvrent pas mal de points communs malgré quelques années de différence et en viennent à traîner de plus en plus souvent dans le bar proche de la station. Elles y parlent autant de leur problème de mecs que d’actualité ou de potins de couloir. Pour autant, Sloan reste cette désespérée d’amitié féminine qui cherche toujours à faire partie d’un groupe de filles alors qu’il apparaît clair qu’elle ne supporterait pas ça. Trop chichiteux pour elle.
Elle a beau être ultra féminine et afficher des goûts girly, elle s’entend bien mieux avec ses collègues masculins. Elle a construit avec Will McAvoy (Jeff Daniels) une relation de respect mutuel qui est d’autant plus méritante que le bonhomme n’est pas facile d’accès ou même chaleureux. Tant mieux, Sloan ne l’est pas davantage ! Comme elle le lui dit très franchement, elle aime à se considérer comme sa « petite sœur ». Il sait que son opinion n’est pas biaisée et qu’elle lui dira toujours la vérité quitte à ne pas lui faire plaisir.
C’est un autre sentiment qui la lie à Don Keffer (Thomas Sadoski), le producteur de l’émission de 22h qui passe après News Night et ex petit ami de Maggie. Comme le fait remarquer Mac, ils sont évidemment fait l’un pour l’autre mais pendant quelque temps, il est surtout le gars qui lui redonne confiance dans le genre masculin. Ils s’offrent l’un l’autre une oreille attentive quel que soit le problème, d’ordre professionnel ou privé. Lorsque des photos nues de Sloan apparaîtront sur le net, balancées par un ex mécontent, elle se réfugiera dans son bureau et pourra compter sur lui pour assurer ses arrières quand elle ira casser la figure au goujat.
Une affaire qui permettra à la jeune femme de découvrir que son patron Charlie Skinner (Sam Waterston) est tout aussi prêt à la défendre, lui qui était jusqu’ici assez distant.
Bien de choses se joueront durant le final de la saison 2 de la série et pas seulement le second mandat de Barack Obama. Consultante sur le plateau de la spéciale élection, Sloan découvre que la mystérieuse personne qui a offert une somme d’argent astronomique pour obtenir son livre aux enchères n’est autre que Don. Sloan abandonne alors sa réserve habituelle et l’embrasse devant toute l’équipe. Le début d’une belle histoire bien moins compliquée que ce que l’on aurait pu croire.
Même s’ils se cachent des ressources humaines et de leurs collègues évidemment au courant, Sloan et Don forment désormais un couple étonnement solide et parfaitement complémentaire. Il est terre à terre, solide et l’aime sans rien lui imposer, elle est brute de décoffrage, incroyablement fragile malgré sa carapace et elle craque gentiment pour ce garçon sincère. Dans le boulot comme dans le privé, ils forment une équipe parfaite et si drôle.
Comme expliqué plus haut, le personnage de Sloan ne devait pas rester plus d’un ou deux épisodes au début de la saison 1 mais Aaron Sorkin a été si impressionné par la performance d’Olivia Munn qu’il a décidé d’en faire un personnage régulier qui prend d’ailleurs de plus en plus d’importance. Ce n’est que justice car Munn est effectivement épatante. Elle possède toutes les caractéristiques de l’héroïne Sorkinienne, pince sans rire, forte et fragile, cachant bien mal sa vulnérabilité. Impossible d’imaginer The Newsroom sans cette pétillante brune !
Voir aussi les personnages de Mackenzie McHale et Maggie Jordan
Voir aussi le personnage de Donna Paulsen dans Suits
Le coin des quotes
What if I keep talking rhetorical questions until you just can’t take it anymore
Page Six wouldn’t say it if it isn’t true
My concern isn’t for the celebrities even though as sure as we’re sitting here someone is going to get hurt. My concern is for the rest of us who you’re turning into a wild pack of prideless punks.
Don and I like to make decisions about lying on a case by case basis
It was good and then I saw « Titanic » for the first time.You know how I am about sad movies and the title suggested it wasn’t gonna end well. But I still didn’t see it coming
A lot of men are intimidated by my intelligence
I don’t know who told you you’re a bad guy, but somebody did. Somebody along the way. Somebody or something convinced you of it, because you think you’re a bad guy… and you’re just not. I’m socially inept, but even I know that. So because you’re a bad guy you try to do things you think a good guy would do. Like committing to somebody you like, but maybe don’t love. A sweet, smart, wholesome midwestern girl
Kenzie I love you, but a Japanese man’s honor is at stake, and sometimes your wisdom leeds to… like… boom
Mary mother of God am I sick of that insane analogy. Balancing your checkbook is to balancing the budget as driving to the supermarket is to landing on the moon