Interprétée par Toks Olagundoye
Avec Bonnie Wheeler de Baby Daddy, le personnage de Jackie Joyner-Kersee fait partie de cette nouvelle mouvance d’héroïnes qui apportent un peu d’air frais dans le monde des sitcoms.
Si son nom vous dit quelque chose c’est que vous êtes un fan de sport. Jackie Joyner-Kersee est avant tout le nom d’une athlète afro-américaine aujourd’hui à la retraite. Lorsque la famille d’aliens de The Neighbors arrive sur Terre pour une mission d’exploration accompagnés de très nombreux compagnons, chaque membre adopte un profil (sous leur épiderme se cachent des lézards) et un nom facilement identifiable pour les humains qu’ils sont chargés d’observer.
Jackie est l’épouse de Larry Bird (Simon Templeman) et la mère de l’adolescent Reggie Jackson (Tim Jo) et d’une demi-portion particulièrement intelligente, Dick Butkus (Ian Patrick). Les Zabrovroniens (du nom de leur planète) doivent se fondre dans la masse mais un couple d’anglais mixte avec un enfant blanc et un autre asiatique n’est pas ce qu’il y a de plus discret !
En tant que femme du chef de la communauté, Jackie se doit d’être irréprochable, toujours tirée à quatre épingles et habillée suivant les mêmes couleurs que Larry. Elle lui voue une admiration sans borne et suit à la lettre ses préceptes aussi bornés et réducteurs soient-ils. Tout va changer pour la jeune femme lorsqu’elle va faire la connaissance de ses voisins, des humains tout droits venus du New Jersey. Elle va enfin voir au-delà de ce que voit la communauté et par là même son mari. Les humains ne sont pas aussi repoussants et barbares que Larry le dit.
Le choc culturel est certes énorme mais Jackie est très ouverte d’esprit et est séduite par toute cette nouveauté. Elle apprend surtout à s’émanciper de son mari au contact de Debbie Weaver (Jami Gertz), la mère de famille d’à côté qui a une vision toute humaine de la famille et des enfants. Jackie va comprendre que les femmes ont plus que leur mot à dire et va finir par gentiment défier Larry et le pousser dans ses retranchements en bousculant l’ordre établi. La révolution est en marche. Elle est discrète mais efficace.
Elle ne l’avouera qu’à demi-mot devant Larry mais elle adore le relatif chaos qui règne chez les Weaver. Elle aime les coutumes humaines, les grandes fêtes comme Thanksgiving ou Noël et sera même ravie d’expérimenter la grippe et prendre soin des Weaver dans cette douloureuse épreuve !
Mère concernée et attentive, elle adore ses fils au point d’étouffer le plus âgé et se réserve des moments privilégiés avec eux. La famille est très importante pour cette jeune femme toujours optimiste. A tel point qu’elle continuera d’adorer ses deux sœurs Carla et Leslie après que celles-ci aient tenté de tuer Larry.
Mais derrière son sourire et son caractère avenant, se cache une redoutable compétitrice avec une force de caractère impressionnante, une véritable athlète sur sa planète (en accord avec son nom d’emprunt) qui joue toujours selon les règles. Jackie est juste, drôle et enthousiaste tout l’inverse de son mari.
L’actrice Toks Olagundoye est une fabuleuse découverte. Elle insuffle à ce personnage déjà fort singulier une folie et une joie de vivre terriblement communicatives. Alliés à des mimiques faciales hilarantes, ses lignes de dialogues ne laissent personne indifférent ! Jackie Powaaaa !
Le coin des quotes
- « Oh no, not again! It’s just that you have so many holidays for us to screw up. Can’t we just get to the part where everything ends up being all right and we learn from one another? »
- « I am going home, because my soulmate, and the man I am destined to spend all of eternity with, is a jackass. »
- « I want to smack the entire cast of Glee »
- « We too bare the burden of an unhappy teenager »
- « I want to profess my love of Dick »
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